O Pharaoh n'est plus le seigneur qui s'enchaîne sur la crête des briques feux.
O Pharaoh s'endors au velours des lèvres-miel il la caresse Fa'r'Or
Interroger plutôt qu'affirmer Pour qui chantes-tu, Homme invisible ? Je chante plus que... Je respire !
(L'important est d'être sur le circuit ; avant et aprés l'attente est CELA.)
"Le but véritable des
douzaines, c'était de rendre un gars fou au point qu'il se mette à
pleurer et que la fureur l'amène à se battre [...]Que diable, c'est en
jouant aux douzaines que nous nous formions l'esprit." - Rap Brown, 1969 ; et trouvé dans "Talkin' That Talk. Le Langage du blues, du jazz et du rap..." de Jean-Paul Levet.
Dans la tradition blues par les douzaines, il s'agit de "clouer le bec" à l'autre sans perdre son sang-froid et sans en venir aux, signes d'impuissance. J'ai écrit, en 2015 à Saint Amand-les-Eaux, cette douzaine..., pour fêter, jadis, l'arrimage de mes 59 années d'imposture, 12./12. Invisible Man Blues, ...à l'écoute du compact-disque Tangle Eye the Original Alan Lomax Recording et aux lectures de Talkin' That Talk Le language du blues, du jazz et du rap, dictionnaire anthologique & encyclopédique de Jean-Paul Levet et du roman Homme invisible, pour qui chantes-tu ? De Ralph Elisson.
Redécouvrir et relire ces courts poémes me pousse aujourd'hui à écouter des Musiques & chansons que jen'avais à l'époque mis en lien avec ce "travail", à l'exception de celles de la compilation d'Alan Lomax.
Christian-Edziré Déquesnes, le 15.09.2020.![]() |
BLUES[...]Brouillage, camouflage du message et manipulation (sur ce point également avant-propos) En tant que moyen d'expression d'une minorité exploitée, le blues est porteur d'un non-dit satirique ou critique et manipulateur : "Il (le discours) porte, à qui sait entendre le langage inaudible au-delà des mots entendus, l'annonce symbolique et secrète de la libération".
Robert Merle, préface de Homme invisible, pour qui chantes-tu ? de Raph Ellison, 1947.
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