jeudi 1 octobre 2020

12. / 12. - Invisible Man Blues - 9./ 12. (Johnny le goude).


O Johnny                                                  Repose ta question question                               C'est quoi, lapidaire ? 

O Johnny                                                   Voilà ma réponse                                            Ch'ét CHAÙ !*  

L'ouvrir plutôt que traîner autour de la gueule de bois.   Battre la démesure en contre temps                          afin de renvoyer le tic-tac numérique des je's de rôles.

(Je reviens de loin                                           et CELA me l'offre.) 

*en picard : C'est CELA ! 


 
"Le but véritable des douzaines, c'était de rendre un gars fou au point qu'il se mette à pleurer et que la fureur l'amène à se battre [...]Que diable, c'est en jouant aux douzaines que nous nous formions l'esprit." - Rap Brown, 1969 ; et trouvé dans "Talkin' That Talk. Le Langage du blues, du jazz et du rap..." de Jean-Paul Levet.



 Dans la tradition blues par les douzaines, il s'agit de "clouer le bec" à l'autre sans perdre son sang-froid et sans en venir aux, signes d'impuissance. J'ai écrit, en 2015 à Saint Amand-les-Eaux, cette douzaine..., pour fêter, jadis, l'arrimage de mes 59 années d'imposture, 12./12. Invisible Man Blues, ...à l'écoute du compact-disque Tangle Eye the Original Alan Lomax Recording et aux lectures de Talkin' That Talk Le language du blues, du jazz et du rap, dictionnaire anthologique & encyclopédique de Jean-Paul Levet et du roman Homme invisible, pour qui chantes-tu ? De Ralph Elisson.

Redécouvrir et relire ces courts poémes me pousse aujourd'hui à écouter des Musiques & chansons que jen'avais à l'époque mis en lien avec ce "travail", à l'exception de celles de la compilation d'Alan Lomax.

Christian-Edziré Déquesnes, le 15.09.2020.

BLUES[...]Brouillage, camouflage du message et manipulation (sur ce point également avant-propos) En tant que moyen d'expression d'une minorité exploitée, le blues est porteur d'un non-dit satirique ou critique et manipulateur : "Il (le discours) porte, à qui sait entendre le langage inaudible au-delà des mots entendus, l'annonce symbolique et secrète de la libération".

Robert Merle, préface de Homme invisible, pour qui chantes-tu ?     de Raph Ellison, 1947.


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